Le mont Saint-Pierre

Conquérir le mont Saint-Pierre, d’une altitude de 411 mètres, n’a rien d’un exploit. Mais à son sommet, où les adeptes de deltaplane se donnent rendez-vous pour se jeter dans le vide, on a l’impression littéralement de survoler le fleuve Saint-Laurent. On y jouit également d’une superbe vue sur la vallée de ce petit village gaspésien et sur sa plage, en forme d’hémicycle.

La montagne est caractérisée par ses versants abrupts ainsi que par les phénomènes géomorphologiques qui s’y trouvent et dont la végétation dépend. On y trouve une forêt mixte dominée par les sapins baumiers, et, en s’approchant du sommet, une zone rocheuse où la végétation est quasi inexistante.

Randonnée pédestre

C’est à Mont-Saint-Pierre que le Sentier International des Appalaches (SIA) atteint le Saint-Laurent après son passage dans le Parc national de la Gaspésie. Ces sentiers balisés entre mer et montagnes offrent aux randonneurs des paysages à couper le souffle.

C’est un endroit idéal pour amorcer un périple en longue randonnée avec nuit(s) en refuge. Les sentiers, de niveau intermédiaire/avancé, sont linéaires et totalisent plus de 110km. L’hiver, ils sont aussi accessibles en raquettes.

En partant du chemin d’accès du vol libre, on pourra suivre le sentier Delta (niveau avancé) qui permet de grimper jusqu’au sommet sur une distance de 1,6 km.

Ski hors-piste

L’arrière-pays de Mont-Saint-Pierre surprend par son abondance de neige;  plusieurs couloirs facilement accessibles font le bonheur des randonneurs alpins autonomes à la recherche de sensation forte.

La Vallée Taconique permet aussi de pratiquer ce sport dans un environnement davantage encadré avec un accès privilégié au côté est de la vallée et la possibilité d’un service de remontée motorisée.

Escalade de glace

C’est la capitale de l’escalade de glace de la Gaspésie! Sur le territoire de la municipalité, environ une dizaine de cascades de glace sont accessibles aux adeptes expérimentés de ce sport.

Autres activités

Le village offre aussi sa magnifique plage. Les pêcheurs pourront capturer les capelans qui viennent y frayer, ainsi que d’autres espèces selon la période. On pourra y faire voler des cerfs-volants ou faire du kite.

Lorsque la mer est calme, rien n’est aussi plaisant que quelques coups de pagaies à bord d’un kayak ou sur un SUP pour explorer la baie.

Auparavant, l’endroit devenu une municipalité en 1947 se nommait « Rivière-à-Pierre », appellation qui figure sur une carte de Gédéon de Catalogne en 1723 « R. à Pierre » et sur un document cartographique de Pierre Russell en 1861, tandis que la forme Rivière Pierre orne une carte de Joseph Bouchette en 1815. L’élément Pierre provient sans doute des imposantes falaises rocheuses qui composent le paysage, quoique certains inclinent à penser qu’il puisse s’agir d’un prénom, une préposition qui est fréquente.

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